mardi 15 septembre 2015






La Formule
 






Avant d'expliquer la dynamique de cette équation, il est nécessaire de revisiter les éléments fondamentaux de notre géométrie.


Or, pour les fins de cette équation, le plan sera ici considéré comme l'élément fondamental, la ligne comme le résultat de l’intersection de deux plans (Fig. 1), et le point comme le résultat de l’intersection de trois plans (Fig. 2). 


Cette redéfinition des principes de base de la géométrie permettra d'appréhender l'architecture mathématique de la Grille avec une efficacité extraordinaire.


Ainsi, en positionnant un nombre défini de plans (‡) dans un espace tridimensionnel donné, on obtiendra un paysage géométrique ordonné, composé de lignes et de points dont la position spatiale pourra être très précisément prévue et calculée.







Fig. 1

Croisement de deux plans géométriques générant une ligne





Fig. 2

Croisement de trois plans géométriques générant un point




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L’Axe de plans





Il est fait mention plus haut que le plan géométrique est l'élément fondamental de la Grille. Or, la première étape de construction consiste à placer dans l'espace un certain nombre de plans selon un ordonnancement précis. Pour ce faire, on utilisera le concept de l'axe de plans. Dans son expression la plus simple, l'axe de plans est traversé par deux plans perpendiculaires (Fig. 3).



 Fig. 3


L'axe de plans initial traversé par deux plans perpendiculaires
N. B. : La distance entre les plans n'a ici  aucune importance







Conformément à cette méthode, la formule  M = 10‡/Rphi détermine le nombre d'axes de plans nécessaires à  l'édification de la Grille, soit dix axes de plans ayant le même pivot central.


Le nombre de plans géométriques disposés sur chaque axe sera déterminé par la complexité que l’on voudra atteindre. J'ai nommé indice fractal cette complexification graduelle. La règle d'or servira de guide à cet effet. 


Dans une optique grillagée de cette Matrice, ce principe sera appliqué avec succès pour en synthétiser  – nonobstant sa complexité relative –  toutes les lignes et tous les points constituants.


Ainsi, chaque ligne appartenant à la Grille sera spécifiquement située à l’intersection d’au moins deux plans géométriques, et chaque point angulaire sera situé à l’intersection d’au moins trois plans géométriques. 


La formule mentionnée ci-dessus n'aura d'autre fonction que de déterminer le nombre d'axes de plans nécessaires (en l'occurrence : 10), ainsi que la disposition des plans géométriques sur ces axes.


L'orientation de ces dix axes de plans dans l'espace est sous-entendue du fait qu'ils sont tous équidistants entre eux.



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Le point, la ligne, et le plan : trois éléments fondamentaux de notre langage géométrique.  Mais aussi,  trois éléments fondamentaux de la 
Grille.




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Deux axes de plans





Dix axes de plans






À l'intérieur de cette figure (en considérant les lignes et les points générés par l'entrecroisement des plans), on retrouve déjà quatre des cinq solides de Platon : l’icosaèdre, le tétraèdre, l'octaèdre, et le dodécaèdre.  Le cube apparaîtra plus tard avec le premier degré de l'indice fractal.


Le nombre d'or, s'y trouve omniprésent…




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La règle d'or

L'indice fractal






                 
AD INFINITUM!




    A/ BC = BC/B = B/C = Phi = 1,618033…









Deux axes de plans possédant respectivement dix plans
disposés selon la règle d'or





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Dans l'éventualité la Grille présentée ici serait bel et bien le fondement de la réalité matérielle, une question pourra venir à l'esprit...


Si les plans géométriques n'ont aucune épaisseur en soi du fait qu'ils sont simplement théoriques, qu'en est-il des plans qui, hypothétiquement, traverseraient la création? Ont-ils une épaisseur mesurable? 


À l'instar des plans géométriques, les plans qui vont stratifier l'univers n'ont eux aussi aucune épaisseur. Ils n'ont par conséquent aucune réalité intrinsèque que l'on pourrait observer ou toucher physiquement. Il en va de même pour chacun des éléments de la Grille.


Or, comment est-il possible que quelque chose qui n'a aucune réalité en soi, tant physique qu'énergétique, soit tout de même capable de générer le concret? 


Ce paradoxe s'explique par une analogie très simple...


Considérons la surface d’un lac, là ou l’élément Eau rencontre l’élément Air. Ce lieu, quoique sans existence propre, n’en est pas moins réel en ce sens que, plus que simplement visible, il est le mi-lieu où l’onde se propage et où les tourbillons (vortex) se forment. Il est encore le milieu où nous, humains, allons naviguer, nager, pêcher...


Cette surface est donc le lieu de rencontre de deux densités. C'est précisément ces étages de densité variée qui vont stratifier l'univers.


La distance entre deux plans consécutifs étant en tout temps fonction du nombre d'or, les nombres entiers – dits naturels – seront à toute fin pratique incapable de saisir les proportions exactes de la Grille. Pas plus qu'ils ne peuvent saisir pleinement un nombre irrationnel comme Pi ou Phi. Ils ne pourront que tendre vers lui et s'en approcher indéfiniment, mais ils ne pourront jamais le dé-finir complètement.


Dans cette optique, la Grille pourrait bien être le lieu commun de toutes Singularités…




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La Grille
 

Trame invisible, support de l'imaginaire des dieux et des hommes.


où se fomente, à l'abri des regards, le caractère massif du réel à venir...





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